
“On se sent véritablement dans un théâtre : les balcons, la fosse d’orchestre, l’escalier monumental apportent une note majestueuse au lieu.

“On se sent véritablement dans un théâtre : les balcons, la fosse d’orchestre, l’escalier monumental apportent une note majestueuse au lieu.

“C’est le dernier endroit où voir des chansonniers. J’y passe à chaque fois de très agréables moments entre amis, surtout lorsque c’est la gauche qui est égratignée !
Les enfants, une pièce au Théâtre de Poche[/caption]
Si la jeune (elle est née en 1984) dramaturge britannique Lucy Kirkwood est peu connue en francophonie, elle est une personnalité majeure de l’univers théâtral anglo-saxon. Créée à Londres en novembre 2016 et reprise à Broadway un an plus tard, Les Enfants reçut le Prix de la meilleure pièce au Writer’s Guild Awards. Elle vaudra à son auteure d’être élue membre de la Royal Society of Literature (l’équivalent de l’Académie française). La version que le Théâtre de Poche présente pour le moment en est la création mondiale en français (traduction de Louise Bartlett).

“J’aime beaucoup ce théâtre qui, comme son nom l’indique, est minuscule. Je suis allée y voir Marisa Berenson dans un spectacle intitulé Berlin Kabaret, où elle est formidable. Elle a eu tellement de succès que la pièce est reprise en ce moment.

C’est le lieu qui m’a permis de faire ma première apparition sur scène de manière professionnelle. Je faisais la première partie du spectacle Alexis. Quel risque ! Car le Varia n’est pas du tout un lieu d’humour.

“Il y a quelques années, Philippe Tesson a repris ce petit théâtre et, depuis, il enchaîne les spectacles avec boulimie et un évident plaisir.

“J’y vais souvent, car le lieu est sublime. C’est le premier théâtre construit au tout début de l’Art déco, avec des œuvres de Bourdelle et de Maurice Denis, mais aussi parce que la programmation est fabuleuse : j’aime y écouter des récitals de piano, des concerts de musique baroque.