“Bien sûr, je ne manque quasiment aucune exposition qui s’y déroule, celle qui était consacrée au jardin dans l’histoire de l’art était absolument magnifique, mais j’adore aussi l’architecture de ce bâtiment lorsqu’il est vide, il s’en dégage une force impressionnante.
Paris compte beaucoup de fleuristes et il y a… Lachaume ! L’aristocratie du bouquet. Sobre, chic, majestueux.
Après quatre ans de travaux, le fleuron de la place de la Concorde a rouvert ses portes. Trois architectes d’intérieur et un célèbre couturier ont œuvré pour y faire cohabiter luxe et esprit parisien. Pari gagné.
Grand Powers[/caption]
C’est un rayon de soleil qui nous attend en terrasse. Un sourire contagieux, fendu jusqu’aux branches de ses lunettes fumées. Le teint doré. Un appétit de vie éclatant. Julie Marang rentre d’une retraite de yoga dans le désert marocain. C’est justement l’objet de notre entretien. La voilà pleine d’énergie, prête à aborder sa rentrée à l’Hôtel Grand Powers dont elle orchestre la communication, depuis son ouverture, il y a un an. L’établissement, qui appartient à sa sœur Alexandra, vient de renforcer son orientation vers le bien-être.
“Un autre lieu dans lequel flotte l’esprit de Jean-Michel Frank. En 2013, l’endroit a été somptueusement redécoré par Peter Marino, mais comme l’homme a du goût et le sens de l’histoire, il n’a pas fait table rase du passé : on retrouve la marqueterie de paille si chère à Frank et même un tapis réédité d’après un dessin de Christian Bérard.
“C’est un passage obligé, car il n’y a que Bruno qui peut réaliser ce miracle : sortir de chez le coiffeur sans avoir l’air ridicule.
“J’y ai en quelque sorte essuyé les plâtres et depuis sa réouverture en juillet dernier, j’y ai pris mes habitudes, toujours merveilleusement reçue par le directeur Marc Raffray.
L’adresse est discrète et sa réputation s’est construite par le bouche-à-oreille.
Lobby du luxueux hôtel Princes de Galles[/caption]
Pierre-Yves Rochon le fameux décorateur est devenu au fil des années le spécialiste ès renaissances d’hôtels de luxe, ans doute est-ce parce qu’il sait comment moderniser un lieu légendaire tout en conservant son ADN.
Les Kraemer s’y étaient essayés. Tout comme Marella Rossi, de façon régulière, dans la galerie de son père… C’est à présent au tour de Guillaume Léage de twister son mobilier du XVIIIe siècle avec des œuvres d’art contemporain.
