En Corse, l’ombre glorieuse des Bonaparte

Le général Bonaparte (ici dépeint victorieux au pont d’Arcole en 1796 par Antoine-Jean Gros) séjourna encore en Corse lors de ses congés de semestre lorsqu’il était officier.
[caption id="attachment_19978" align="alignnone" width=""]© Paris, Musée du LouvreLe général Bonaparte (ici dépeint victorieux au pont d’Arcole en 1796 par Antoine-Jean Gros) séjourna encore en Corse lors de ses congés de semestre lorsqu’il était officier.[/caption]

“Cette petite île étonnera l’Europe”, écrivit Jean-Jacques Rousseau, sans se douter qu’elle engendrerait un jour le “successeur de Charlemagne”. Bien plus tard, à Sainte-Hélène, en dictant son Mémorial, l’empereur déchu et exilé dira : “Quels souvenirs la Corse m’a laissés ! Je jouis encore de ses sites, de ses montagnes : je la foule, je la reconnais à l’odeur qu’elle exhale.”

Le culte de la beauté

© LIPNITZKI, ROGER-VIOLLET

On l’avait quittée l’année dernière au musée d’art et d’histoire du Judaïsme, on la retrouve au musée du quai Branly. Helena Rubinstein était une femme hors du commun et elle mérite bien deux expositions. Car “l’impératrice de la beauté”, comme l’avait surnommée Jean Cocteau, avait non seulement bâti un empire, mais elle avait aussi l’art de collectionner et de ne pas se tromper.