
Parmi les nombreux slogans de la révolte estudiantine à Paris en mai 1968, on se souvient de « l’ imagination au pouvoir ».

Parmi les nombreux slogans de la révolte estudiantine à Paris en mai 1968, on se souvient de « l’ imagination au pouvoir ».

Curieuse pièce que Le Mari, la Femme et la Mort d’André Roussin (1911-1987). Très grinçante et très différente de que ce prince du Boulevard écrivait habituellement.

Au même moment que la pièce de Roussin à la Comédie Volter, une autre histoire de mari, de femme, de mensonges et de mort se joue dans un autre théâtre belge.

La vie est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne veut rien dire.

Seule pièce écrite (en 1994) par la prolifique romancière belge, Les Combustibles est une œuvre glaçante tant par son environnement scénique que par sa symbolique.

C’est Thierry Debroux, le directeur du Parc, qui a imaginé l’adaptation condensée pour la scène de l’œuvre éponyme de l’écrivain britannique George Orwell (1903-1950). Une tâche peu aisée au regard de la personnalité de l’auteur et de la complexité de son œuvre.

C’est sans doute la pièce française la plus jouée dans le monde que la société de production de spectacles Del Diffusion a choisi de présenter dans les ruines de l’Abbaye de Villers-La-Ville cet été.
Michel de Warzée, en Churchill[/caption]
Hervé Bentégeat, l’auteur de la pièce Meilleurs Alliées vient de recevoir le Prix du Théâtre de l’Académie francçaise. À travers ce prix décérné à l’ancien rédacteur en chef adjoint du Figaro, ce sont trois belges qui sont honorés : Jean-Claude Idée, le metteur en scène, Michel de Warzée et Pascal Racan, les comédiens. Dans l’histoire du théâtre belge, l’évènement est à ce point rare qu’il se doit d’être souligné.

La pièce héroïque d’Edmond Rostand revient à l’abbatiale après 29 ans d’absence et on salue ce retour avec énormément de plaisir. Ce que l’on attend du spectacle estival dans les ruines de l’abbaye c’est une singularité. Une représentation dans des décors et une atmosphère que l’on ne pourrait retrouver dans une salle de spectacle traditionnelle. À cet égard, le Cyrano de Bergerac présenté cet été par Del Diffusion répond parfaitement à ces attentes.

Après le succès remporté l’été dernier par la création mondiale d’une version théâtrale du Grand Meaulnes d’Alain Fournier, c’est une comédie, Jusqu’à ce que la mort nous sépare, de Dominique Breda qui s’installe au Château des Goffes, dans le Village condruzien de Pailhe, pour 10 représentations en plein air.