Une descente aux enfers : c’est à quoi nous invite Berlin Alexanderplatz, film de 180 minutes présenté hier dans la compétition berlinoise.
Art & Culture : Cinéma
Berlinale 2020 : exigeant Rizi, de Tsai Ming-Liang
Un film de deux heures sans un mot de dialogue : la Berlinale aime proposer ce genre de défi à son public.
Berlinale 2020 : l’Ours d’or pour un cinéaste bâillonné
Le jury de la 70e Berlinale a attribué l’Ours d’or à un film présenté le tout dernier jour (une erreur de programmation, à mon avis) dont l’auteur pourrait se retrouver demain matin dans les geôles de son pays. Cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, 48 ans, a été condamné l’an dernier à un an de prison pour « propagande contre le régime » (la peine est suspensive) et à une interdiction de quitter le territoire. De surcroît, il n’est plus autorisé à tourner des films, de sorte que la réalisation de There Is No Evil a été clandestine, l’équipe et les interprètes travaillant sur les instructions du metteur en scène. C’est la fille de Rasoulof – elle joue dans cette œuvre – qui a reçu samedi la récompense sur la scène du Berlinale Palast.
Restez chez vous avec Olivier Figus
Bienvenue dans le confinement de Olivier Figus, un acteur et mannequin français.
Emmanuelle Bercot : « les objectophiles ont un sentiment amoureux très sincère »
Jeanne (Noémie Merlant), une jeune femme timide, travaille comme gardienne de nuit dans un parc d’attractions. Fascinée, elle s’amuse à reproduire chez elle des objets articulés en version miniature. Elle entretient même des dialogues amoureux avec “Move it”, ce drôle de bidule qu’elle baptise Jumbo. La jeune réalisatrice belge Zoé Wittock filme une histoire d’amour hors du commun. Que Margarette, la mère de Jeanne (Emmanuelle Bercot), considère comme pur délire. Rencontre avec l’actrice (et réalisatrice) française.
Restez chez vous avec Caroline Veyt
Bienvenue dans le confinement de Caroline Veyt, animatrice et actrice belge.
Restez chez vous avec Bwanga Pilipili
Bienvenue dans le confinement de Bwanga Pilipili, comédienne et autrice de théâtre et poésie.
Cannes, anyway !
Cannes ou pas Cannes ? Alors que de nombreuses manifestations culturelles ont été annulées, pandémie de coronavirus oblige, les organisateurs du rendez-vous cannois ont, dès mi-mars, soutenu mordicus que le Festival de Cannes 2020 devait exister, “coûte que coûte”. Après de longs mois d’attente sur la forme que pourrait la 73e édition, Thierry Frémaux, son Délégué général et Pierre Lescure, son président, ont dévoilé la sélection officielle.
Mehdi M. Barsaoui : “Un fils”
Fin 2011. Dans le Sud tunisien, un couple (Najla Ben Abdallah et Sami Bouajila) est pris dans une embuscade terroriste. Grièvement blessé, leur enfant doit subir une greffe de foie en urgence. Une course contre la montre hospitalière s’enclenche tout en embrassant un drame familial. Comment une famille moderne vit dans une société tunisienne en pleine mutation? Le jeune réalisateur tunisien Mehdi M. Barsaoui filme avec finesse les tourments d’un couple moderne comme symbole des déchirements de la Tunisie post-révolution. Un premier film émouvant, percutant, de portée universelle, récompensé notamment au FIFF (Prix du public). Rencontre à Namur.
“Berlin Alexanderplatz”, année 2020
Francis (Welket Bungué), originaire de Guinée Bissau, a survécu à un naufrage en tentant d’atteindre l’Europe. Il se retrouve à vivre à Berlin sans papiers, sans droits et travaillant illégalement. Jusqu’à ce qu’il rencontre Reinhold (fabuleux Albrecht Schuch), un psychopathe accro au sexe, trafiquant de drogue dans le parc Hasenhëide.