Rendez-vous au Brussels Design September 2017

Mini Archi crée des maisons modulables aux lignes épurées, réel objet design, il s’agit à la base de jeux pour enfants ayant l’échelle Playmobil
[caption id="attachment_18216" align="alignnone" width=""]© Ana MaiaMini Archi crée des maisons modulables aux lignes épurées, réel objet design, il s’agit à la base de jeux pour enfants ayant l’échelle Playmobil[/caption]

Devenu le rendez-vous incontournable pour les passionnés du design, du 7 au 30 septembre, Design September englobe plus de 100 évènements culturels et commerciaux à Bruxelles et propose cette année de nombreuses nouveautés. La ville devient, pendant un mois, la plateforme de rencontre de nombreux designers belges et internationaux. Qu’y a-t-il au programme ?

Cannes, anyway !

© DR

Cannes ou pas Cannes ? Alors que de nombreuses manifestations culturelles ont été annulées, pandémie de coronavirus oblige, les organisateurs du rendez-vous cannois ont, dès mi-mars, soutenu mordicus que le Festival de Cannes 2020 devait exister, “coûte que coûte”. Après de longs mois d’attente sur la forme que pourrait la 73e édition, Thierry Frémaux, son Délégué général et Pierre Lescure, son président, ont dévoilé la sélection officielle.

Mali Twist

Malick Sidibé, Sans titre, 8,4 x 12,2 cm, N° Inv. MSVINT1710183
[caption id="attachment_19185" align="alignnone" width=""]Malick Sidibé, Sans titre, 8,4 x 12,2 cm, N° Inv. MSVINT1710183[/caption]

Malick Sidibé, photographe malien (1935-2016) est à l’honneur de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Plongée dans l’univers de Bamako à l’époque de l’indépendance du pays. Yeah yeah yeah!

Mehdi M. Barsaoui : “Un fils”

© Marcel Hartmann

Fin 2011. Dans le Sud tunisien, un couple (Najla Ben Abdallah et Sami Bouajila) est pris dans une embuscade terroriste. Grièvement blessé, leur enfant doit subir une greffe de foie en urgence. Une course contre la montre hospitalière s’enclenche tout en embrassant un drame familial. Comment une famille moderne vit dans une société tunisienne en pleine mutation? Le jeune réalisateur tunisien Mehdi M. Barsaoui filme avec finesse les tourments d’un couple moderne comme symbole des déchirements de la Tunisie post-révolution. Un premier film émouvant, percutant, de portée universelle, récompensé notamment au FIFF (Prix du public). Rencontre à Namur.

“Berlin Alexanderplatz”, année 2020

Welket Bungué et Annabelle Mandeng, dans Berlin Alexanderplaz, de Burhan Qurbani
[caption id="attachment_24479" align="alignnone" width=""]© DRWelket Bungué et Annabelle Mandeng, dans Berlin Alexanderplaz, de Burhan Qurbani [/caption]

Francis (Welket Bungué), originaire de Guinée Bissau, a survécu à un naufrage en tentant d’atteindre l’Europe. Il se retrouve à vivre à Berlin sans papiers, sans droits et travaillant illégalement. Jusqu’à ce qu’il rencontre Reinhold (fabuleux Albrecht Schuch), un psychopathe accro au sexe, trafiquant de drogue dans le parc Hasenhëide.

En tête à tête(s) avec Martin Schoeller

Usain Bolt at The Metropolitan Museum of Art; New York, 2009, Archival Pigment Print
[caption id="attachment_19894" align="alignnone" width=""] © Martin  Schoeller  Usain Bolt at The Metropolitan Museum of Art; New York, 2009, Archival Pigment Print[/caption]

Il photographié les plus grands, de près, sans jamais attraper la grosse tête. Martin Schoeller nous a présenté la rétrospective que lui consacre aujourd’hui le Nederlands Fotomuseum de Rotterdam.

Les apparences et l’amour

"Les Apparences" du réalisateur Marc Fitoussi
[caption id="attachment_24653" align="alignnone" width=""]© DR[/caption]

Eve, bibliothécaire (Karin Viard) et Henri, chef d’orchestre réputé (Benjamin Bioley), vivent ensemble depuis quinze ans et ont un fils. Pour le couple bourgeois français expatrié à Vienne, la vie coule sans histoires. Jusqu’au jour où Eve se rend soudain compte que son mari voit une autre femme. Dans le désespoir, elle décide de se venger. A sa manière…Dans le même temps, Eve se console avec un jeune homme rencontré au hasard d’une nuit de détresse. Les apparences sont trompeuses. Il convient quand même de les sauver… Marc Fitoussi (“Selfie”, “Maman a tort”, “Pauline Détective”…) signe une comédie noire, entre satire sociale et thriller, librement adaptée d’un roman suédois. Une réussite. Tourné presque entièrement à Bruxelles, “Les Apparences” réunit aussi des comédiens belges dont Laurence Bibot, en grande bourgeoise un brin médisante.